La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

La plume à la main, la dépouille de mes vers …

 

Perle sur l’horizon l’emprunte du temps, les rides des saisons. Le soleil couchant, ivre, titube sur le chemin de la passion. Un vol d’hirondelles agonise au loin, dans ma poche un crayon crie misère, la mélancolie de l’hiver. La pâleur d’une aquarelle s’agenouille, prière du trépas de l’automne. Un dessin au fusain, des feuilles mortes pleurent, jonchant les rues, leurs dernières paroles. Les ruines du ciel batifolent, de vieilles dames la canne à la main. J’entends le pouls d’un vieil arbre, sous son écorce mourante, s’écoule un filet fin de vie, le vent le caresse, essuie ses dernières sueurs, palliatif d’un centenaire.

 

 



11/10/2012
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