Á Maman, le vol des oies sauvages.
Tes larmes sont les mômes de mon ghetto. Quand la larme est atteinte il faut s’en revenir, retenir sa main à l’orée du dernier chemin. Un vol d’oies sauvages, tes doigts sauvages sous leur duvet … Tremble notre voie lactée, notre galaxie, mon Dieu, quelle anarchie ! Á l’instar de cet instant précieux le délit de nos yeux. Tu vois j’ai gardé ta serviette de bain avec ses faiblesses du temps, usée et tachée de nos baignades de lavandière, l’avant d’hier … Sur les ailes de nos oies sauvages d’innombrable voyages. L’oiseau de feu gardien de nos vœux. Pour toi, Maman, ma plus belle solitude aux arpèges inondant les cieux. Á ce jour j’acquiesce l’investiture du mandat du bon dieu, blâme silencieux. Mais toujours cette brûlure indienne au fin fond de mon cœur, le mal de la page blanche, inexorable courbature du levant. Chaque temps réclame le don du temps et mon âme baptise le lange de nos adieux et mes ailes se bâtissent à l’âme d’un ange blond. Aumône de ta prunelle nos neiges éternelles ritournelle de tes cheveux blancs. Étrange amour, m’allaitent tes pas dans le grenier de mon enfance. Et il me semble entendre papa dire :
-« Nous n’avons pas un seul radis, Lily … Comment faire pour te passer la bague au doigt ? »
ô ! Ma pauvre Ėlise sans église.
Il ne faut pas forcer ni le cœur, ni la main mais crever l’abcès de l’incertain.
Marionnette de rue le grand bleu.
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