La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Ange, bon nez, l’eau … Ange, bonne est l’eau. Ange, bonne, hello ? Ange Bonello !

 

 

 

 

Feuille d’automne mon âme se déroge, je deviens morose …

 

Je reste figée devant ce visage, ses stigmates, des peintures de guerre, l’humanité se révolte. Un vouloir dire, un sans vivre qui se dessine et happe ma conscience … Dans ces yeux mon cœur sauvage se déshabille, la fièvre de l’univers dans le tombeau de cet iris vert, couleur d’une espérance comme un nourrisson qui se sent déjà adulte, l’adultère de la mer et de l’enfer. La nature garde en secret l’âme du monde, sous ce pinceau abandonné s’écoulent les larmes humanitaires d’une toile de vérité. Les paupières de l’arc-en-ciel s’ouvrent, lampions du monde, un cri de soleil, un hurlement de la terre honteuse. Les couleurs se font l’amour, ouvreuses d’un théâtre au grand cœur où les sentiments virevoltent, crève bonheur ! Les cils, papillons de rancœur se meurent, les cernes du malheur bordent, draps de torpeur, les immortelles douleurs … Dis moi le bon dieu ! Pourquoi le reflet de ce regard m’effraie … Cette intonation sans peur, cette escarmouche du temps, la prière perdue du grand sage sur la voûte des cieux comme la calvitie règne sur ce crâne en reine mère. Son front comme le front d’involontaires qui partent au combat, l’éclair ombrageux d’un monde nucléaire. Comme des vautours corsaires, des cancers flibustiers sombrent les regrets de nos vieux pères, cargos de notre destinée.      

 

 

 

 

 

 

 



25/10/2012
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