Après l’apprêt …
Je te regarde dormir et respirer. Je me regarde t’aimer, agenouillée dans l’insouciance des vieux amants. Je t’aime à n’en plus savoir compter les jours, à n’en plus savoir aimer. Et sous les heures immigrées, clandestine la houle d’un pont-levis, herse de toute une vie. Le chèvrefeuille orne la lisière des années, humble prieur, la rose trémière et ses petites misères crémaillère de la valse de nos hier, à présent dépendance du temps sous le stéthoscope des battements de cœur d’un ailleurs. Et dans ma main de femme de lune, cette chandelle inexorable veilleuse …
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