La nudité de l'esprit.

Des notes de musique, boat people, écrire encore l'histoire ! Comme c'est étrange la rage des salins, percevoir un demain sur le sable mouillé ancre sans destin. Tendre la main pour un rien, du sel arménien aux mille parchemins. La houle bohémienne, peindre la mer à la dérive. Les vagues emportent tant de noms. Le charbon sous les ongles file l'onglet des bohémiens. Le veuvage des saisons quand le temps retourne son veston. Dis moi ma belle Marjolaine ? Orgelet de mes veines... Tous ces quais sans destination, cette pantomime, serait-ce la baie des anges ? Ce cercueil d'osier. Les saules l'ont tant pleuré l'écueil du marin. Colimaçon d'un horizon, en spirale toute ces lettres d'un quatre coins du monde. Le pirate des Caraïbes, le blues de la louve, Dj d'un vieux vinyle rayé la passerelle des contours. L'empreinte du dernier des mohicans môme d'un jour.