Feuille argentée.
Les roses blanches se sont fanées épouse du temps. D’un goûter au bord de l’eau se sont endormis sous les roseaux de tendres mots. Dis-moi l’ami Pierrot, dis-moi … De la tendresse d’un rayon de lune je voudrais coucher mes maux dans les dunes, bordé mon deuil d’un requiem, sabrer mon cœur d’une aquarelle. J’écoute le tremblement de sa voix, perdue dans le feuillage du grand sage, de son regard je m’éloigne, pensées bercées. Je suis là au seuil d’un voyage, de ce voyage au cri de l’oie sauvage, lasse au milieu de nuages cendrés, l’ivresse du blues au bord des lèvres. Toute ivre je saurais enfin l’aimer, l’aimer de cet amour de marin qui damne l’adieu d’un revers de main. Mes paupières saoules de la rose pourpre languissante et pleureuse, je m’enivre, je m’enivre … Les cils fileuse du joyau de mes larmes, défile la tendresse jeté de bal. Je ne saurai danser guère plus loin que cette dernière vague sur la jetée.
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