Aux jours portant …
Á petits bouts d’âme s’échappe le bal du cœur, jupon au vent, frêle jouvencelle, la valse des roses, tourbillonnent dentelles, pétales de damoiselle sanglotent sur ma peau.
Á petits bouts d’âge le corsage du temps m’entrelace. Les lacets du toboggan de la vie, longue glissade … Toi croquant de destin, ton échelle au vent, mes mains sur chacun de tes barreaux s’agrippent comme un vertige à perpétuité … Mes lacets défaits m’entortillent sur ton bois escarpolette, ma jupette contre la tempête. Quand au levant le pourpre et l’ambre s’entremêlent, quelques vagues de chagrin caressent mes joues auvent de l’autant, caresse d’une rosée salée d’un fin fond sevrage du désir du large. Le roulis, ça monte et çà descend et ça remonte, la grande roue de la vie, flûte ! Tous mes lacets de route, flûte de campagne, flûte de champagne, ma plume et son corset d’ange aubade d’une page blanche, une grappe d’horizon, souvenirs en rappel, pleurniche au creux de mes reins, un courant d’air sous un pull lover …
Les quatre saisons dans les yeux, j’ai dans le cœur ce que je n’ai plus dehors, affranchie de l’escalier du grand meneur de rues.
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