Baladin.
Je voudrais tant te donner du beau ! Á en être désinvolte, à en faire pâlir les orgueilleux, à en faire rougir le marquis de Sade à en ensabler l’océan, de mes larmes de sablon en blondir l’horizon, à en engloutir toute ma mémoire, à inventer une nouvelle saison, je brûle toute ma raison ! Asperger de formol le ciel azuréen afin qu’il reste indéfiniment bleu dans le regard de tes yeux, je n’ai rien trouvé de mieux … Surtout ne dis rien, reste mien … Laisse fondre tes maux dans mes mots, petit bohémien. Tu ne regretteras rien là où le monde est fait de tout et de rien … Entre les cieux et la terre je tisserai la tresse de l’olympe. De la fenêtre des anges je te tendrai ma corde, ta petite main cramponnée comme une fillette à une cordelette de rêves, le filin des lutins. Sur nos cumulus, Merlin l’enchanteur, la tête haute, bercera l’aurore de notre couche. Le crépuscule pour unique témoin de nos gestes d’amour, je me veux louveteau des astres à en enliser les étoiles.
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