Bémol.
Une diète qui s’en va comme un demain qui veut se vivre ivre. Et dans sa tête ça éclabousse, passé, présent, horoscope, des bourgeons de mémoire lui donnent l’ivresse du sable chaud. La dernière marche et s’égrène sur sa peau comme un roman les cormorans et un drapeau. Dans ses cheveux l’automne chante le brun de la châtaigne et puis il y aura l’hiver de ses yeux comme une anesthésie du temps qui passe … Un revers de manche de lune et l’encre de ses dunes se déverse faucon bleu, en son plumage ancre diurne.
Dis-moi pourquoi j’ai faim de toi tous les matins ? Refais-moi ces chemins embaumant le jasmin et rose dans la main flirtons oisillons de jardin où l’ambre est toute notre fortune, sous le démembrement de mes reins ton corps nain de papier. Et geint entre tes reins un brin bohémien mon sabre sous la tonnelle de ton jardin charmille d’un refrain.
Chut …
Moi l’archet sur les cordes de tes rêves, je dépose en secret sur le bord de tes lèvres, en dièse la clef de sol d’un baiser.
Écoute ces notes de musique sur la jetée de l’armoire des saisons, entre ciel et terre une larme suspendue ...
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