Bohème.
S’évapore dans tes yeux l’aurore et les peupliers courbatus semblent caresser les flots. Les sanglots du crépuscule paletot sur tes épaules nues. Le silence des agneaux posé sur tes paupières, première grimace, la lune se fait limace … Les derniers azurés tourbillonnent autour de tes poignets, bracelet de désinvolture un amour au figuré. Embrase sur tes joues le temps a bruni tes pommettes. Jolie brunette aux vaporeuses fossettes, caresse ton front ta chevelure chèvrefeuille. Ton regard s’est attendri quand ta fièvre fut nourrie de fervents baisers, servante d’amour dans ton lit s’endort le dernier valet. Ta couche fut chevalet d’une aquarelle parfumée d’un été, un chemin de bohème où ton cœur fut langé, emmaillotées tes courbes se reposent dormeuses automnales.
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