La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Bonne nuit.

 

Les soirs de rude lune,

 

je laisse gémir ma plume.

 

Dans les ruines de l’ennui,

 

elle hurle avec désinvolture,

 

une coulure, une écorchure.

 

Elle jongle immature,

 

runes noctambules.

 

Elle me courrouce, enjouée,

 

bleus de nuits guetteuses.

 

Elle parjure,

 

malheureuse.

 

Bleu de Mytilène,

 

elle m’aime,

 

taciturne,

 

mes poèmes amants

 

comme un sarcophage de vie.

 

Il y a eu l’avant …

 

J’attendrai l’après.

 

 



24/02/2013
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