Bourgeon, bougeoir.
Au repli de ton voilage au souffle gominé s’envole carton plié la solitude et la beauté du diable s’en vient mourir gran’voile … D’un lys énamouré me reste toujours dans les yeux un peu de poussière de rue. Charmille d’intimité son pollen enrobe ma prunelle, le braille des anges en mon cœur me possède. Ne fut qu ‘éphémère mon rouge à lèvres mascara sur mes paupières. Un mouchoir sur mes lèvres fugueuses brassant l’adieu charnel, mes élytres dépliés chagrinés d’un baiser assoupi. Me fut livré éther le bleu des tes mirettes engourdies, les terres éternelles d’aimer bleuies sous les pas froissés d’un rêve. Dans les fronces de ma corolle ivresse de déesse s’empourpre l’immigrée querelle des battements de tes ailes. D’un sarment de vigne baigné de quelques larmes à quai un embrun embaumera à jamais mes cils. L’ambre d’un papillon ambre l’éternité d’un loup printanier. S’envoile fleurette à demi née le conte d’un été muet. Nulle autre fleur ne fleurira mon jardin secret.
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