Demain est toujours sur un chemin.
Petit laisse la misère s’éteindre au coin du feu, ses haillons dans la cendre. La fièvre du temps est un lagon bleu. Les vêtements blancs de l’adieu sont les ailes des anges dans les cieux. La balade de la mer au fond des yeux, danse sur la ronde des vagues. Tes larmes sont un sarcophage où s’enferme la beauté de tes yeux. Laisse encore un peu bailler tes paupières, s’entrebâiller à la vie … Sur tes cils papillonne la charte de la vie, il n’y a pas de clause sans rose éclose. La rose est écrin de vie chassant les épines en ton chemin. Tout vécu est un abri, la vie est une renardière où s’enfilent les jours chat de gouttière où dans le chas du cœur s’enfilent les maux souriceaux. Tu n’as pas toujours l’art et la manière de mettre l’appât à la tapette … Mais tends ta main à l’arc-en-ciel et ses merveilles et naîtra en henné sur ta peau le reflet du soleil. D’un coup de craie sur l’ardoise des souvenirs comme la caresse du mistral jaspe un visage, dessine les pavés de ton chemin et dans un coin de ta mémoire tu y trouveras ce petit pont tremblant où en dessous jaillit timidement ta source. Aie envie de vivre comme respire le matin à l’aube du monde.
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