Bruissement de page.
Laisser grandir l’enfant qui est en vous et mûrir l’adolescente au creux de votre âme. Le naufrage d’un cœur a parfois la parole d’un sage. Á ma muse, à la mort je songe encore … Á la vie, ma mie de pain, je donne tant ! Le souffle cadencé, soupirs du temps, larmes au vent, mailles d’un filet de nuit où prisonnière je suis, mailles de ma vie, gémit sans bruit le tricot de mon corps sous les intempéries de la maladie. Á ciel aigris, éprise de ma plume, l’oubli chasse l’ennui. Je n’ose dire merci à celle qui … Sous la pluie me donne l’envie d’un printemps de vie. Cimetière de mots où j’enterre mes maux, tant de gerbes, pensées moroses parsemées ci et là au claire de lune … Les émois de Neptune, égérie de mon enclume, je forge d’un maillet taciturne mes rimes noctambules et gris déambulent mes vers. Fragile dame blanche des lignes de ma main, ma môme de vie, poésie somnambule se meurt au cœur de mes veines quand Morphée étale ses cheveux de fée sur mon encrier.
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