Ça vient de la haut !
Un chapelet de soupirs, émigré intermittent, mon cœur déchire sa chemise au-delà du langage du temps. Des ailes de cygne dans le creux de mes reins, bateleuses d’horloge des lignes de ma main, requiem de l’infiniment blanc où voyagent en reflet éternel mon âme et son attelage. Les adages se refusent et s’abandonnent, clairvoyance d’un chemin, sans regret de lendemain. Une fusillade d‘astres résonne tout au loin, parure de nacre sur ma peau, échancrure de mer entre mes seins, napperon morcelé de vagues dorées, caresses de chanvre sur mes courbes. Une déchirure de mes lèvres entrecroisées comme deux sacristains priant le bon dieu, volutes bleutées à la commissure de ma bouche où larmoie un ange langé d’une simple guenille.
Cette chanson m’a inspiré ces quelques lignes et quand je suis inspirée je donne sans menotte.
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