Carillon.
Le temps des cerises somnole, bercée de son souffle, j’ai bu jusqu’à la lie le fleuve de l’amour, de gorgées de velours à lèvres de louve. Son flot et ses vagues, sa lune et ses tambours cambriolent mes courbes endormies … Mes mains déesses somnambules s’enivrent de l’opium de ta peau et sur ta bouche mes larmes rêveuses se font chant d’oiseau. Tu es mon cocon de lave froide où mes seins jouent à colin-maillard dans la bonté de ton regard. Sous la poudreuse des années, brûlure au creux de mes reins, te souviens-tu de nos gestes ébouriffés en contrebande, tu étais le gendarme de mon innocence et moi la voleuse de la pulpe de tes caresses.
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