Colchiques dans les prés, si près.
Cernes de sternes, seule dans mon rêve, une musique éternelle sur les lèvres, la femme n’est que brin de jasmin, garde-moi au creux de ta main. Les oies sauvages effleurent au loin le passage souterrain de mon cœur. La misère et ses caresses m’effeuillent les reins mais ce n’est rien, juste l’oubli d’un matin tant que ta main draine mon chagrin. Séminaire sur mes hanches un tout petit bout de solfège endormi … La grive du gui chante sous la pluie, une toile de jute à Saint-Just, nos vies sous un parapluie. Bien sûr il y a eu Cherbourg un vieux conte à rebours … Le ciel dans son vieux pardessus râpé, on s’enivrait malgré un brouillard trop épais, mon rimmel hydromel. Et la rosée fuguait ruisselet entre mes seins. De mes larmes valseuses de val peu m’importait leur ode chagrine tant que revenait aurore boréale le bleu de tes yeux. Dans tes prunelles cendrées je visionne aeternam ce vieux noir et blanc d’un homme et une femme, coloquinte, colo quinte de deux jeunes ados, safran bâtard … Mais mai refleurira ad vitam aeternam muguet sous l’oreiller.
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