Comme un battement de cils.
Je voudrais te dire ces mots qui se dessinent avec les yeux … Flotter dans leur silence jusqu’à la liberté de leurs syllabes. Le jeûne de mes lèvres, rêve d’enfant dans son berceau, là où s’effondre l’ego, notre bohème, feuilles d’automne parsemées ci et là. Pour toi j’apprivoiserai les voyelles, oisillons tombés du nid, je leur modèlerai des ailes aussi belles que celles des anges dans le ciel. Une larme pour une rime, deux trois arpèges pour une boîte à musique, cela me suffirait peut être pour t’écrire cette lettre sur ce papier fuyant, goéland de lumière. Là où sous la chandelle de ma plume s’éteint mon encre, un parler de paupières au chœur de la nuit.
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