La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Crampe d'esprit ...

 

 

 

Les murettes sourdes de mon existence, jouent les insolentes, je les aimais tant closes à l’indulgence. Elles commentent, je préférais le mutisme de leur surdité, de leurs portes fermées … J’aime la vie et ses naufrages, ses absences et tous ses silences. J’aime la liberté de mes souffrances, offrandes de fenêtres ouvertes … Ma vie vit en cadence, sa décadence, saccadée, entremetteuse de mais … Mon corps en sous-traitance de bienséance entre les mains de bienfaiteurs, une bienveillance en instance.  Je ne suis qu’une invalide de cœur, je me soigne à petites gorgées, les premiers soins de mes larmes de compassion, arme blanche de mon âme engorgée.  Parle moi ma peine de la commissure de ta bouche. Relis en filigrane  les maux de confiance de ma solitude, indigène, peaux rouges, indigentes squames d’un épiderme épistolaire, l’ovation d’un déserteur, crisse ma plume sur le bord d’un trottoir. Mes mots souffrent à outrance quand la clairvoyance m’offre en esclave à l’intelligence.  Et moi, émois de servitude, le témoin nomade,  honorable destinée, oratoire fugitif de mes pensées. Eh moi que fais-tu là ! Émoi tu rêves ici bas, la mort à bout de doigt, les os ensanglantés … Mère, repère éthéré de mon célibat, reperds  tes eaux, garde ton sang froid comme un gosse idiot en sevrage de sentiments et souris à l’enfant malade.

 



17/12/2012
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