Cœur de louve.
Un petit horizon peint de la vague de tes cheveux, ne voile pas le temps, mon enfant. Le voile des cheveux grisonnant le fera bien assez tôt, voilette sur ta prunelle. Quand l’aquarelle de tes dix-huit ans chaland de toutes tes couleurs sera toile blanche sur le chevalet du printemps. Emporté par le vent le vermeil de tes lèvres, le bleu de tes mirettes, dans la paume de ta main le blues du temps, passant, à petits pas froissant ton pas. Les caresses de ta bohème, drapé de jupon froissé sur ta bouille, la frimousse d’un petit mousse au ton pastel, à petits vêtements t’habille le temps, tout doucement, petite ballerine aux pointes chassées de tes chaussons blancs.
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