Et la rose respire …
Un dimanche flou, un gardien de quartier. Une déchéance silencieuse, sur la table de nuit ses pensées attendries, des gestes alanguis peut être cette nuit sera rêverie d’une alcôve, les caresses d’une rose sur un déshabillé de peau. Ses larmes seront comédienne au balcon. Quand la mer se retire, l’amour prend son ballot, le cœur en bandoulière porte son fardeau. Des gestes épinglés … Une main sur la jetée. Banderillero, une gondole à Venise, gondolier, bandolero.
Elle écrit sur du papier des maux de tête fatiguée, gémit le vélin goutte-à-goutte de ses mots, feuille à cigarette fumée du bout des lèvres.
Manger, dormir et rêver, et aimer, le levain de la vie
Avec le temps tout se défait, menus moments, mot nu ment … Mais avec le temps tout se reconstruit ailleurs, monument. Dis mon amie la vie … Fais-lui encore un peu entendre tes bruits ! On n’oublie trop souvent de se nettoyer le nombril, hygiène d’ombilic.
Il est dit que les artistes sont tous un peu fous. Tant pis ! Moi je m’aime ainsi, ma plume a l’accent du goût des clefs du paradis quand d’une griffe d’encre elle érafle le papier. Quand gémissent les lignes filigrane d’apnée.
Des poèmes de rue Carthage de trottoir, Syracuse Vésuve.
Mon Titanic ne fut qu’une crise de tétanie, un chien fou.
Ma poésie clocharde sous les ponts de Paris …
Trinquez avec moi ! Je vous offre un vers de blues.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 24 autres membres