Fagot.
Mi-figue mi-raisin,
mi-raison mi-fugue,
n’avoir pour tout horizon
que l’ombre d’une chanson.
Le cœur en rémission,
jusqu’au jugement dernier
verser le denier de l’amour,
le souffle court pourtour,
la nuit s’étale dans ma main,
un refrain s’éteint.
Au petit matin un quatrain,
ma plume sur un chemin,
à la croisé d’un jardin,
ma poésie,
love story,
je fugue.
Roses sonnez les matines !
Pleure un grenier
jusqu’à l’angélus,
mon encre petit bus.
Sur une page blanche
ma mémoire se déhanche,
un vélin elle butine
de ses lèvres insoumises,
palpitations sous chemise.
L’orage des quatre saisons,
le vol des hirondelles,
l’aubade des jouvencelles,
éphémère ritournelle,
le printemps,
il y a longtemps.
Ne fut qu’un bref instant
un rayon de soleil,
là comme une nouvelle
s’abandonne seuil,
soliste étai,
solstice d’été.
La ronde des larmes atonales
funambule d’une danse automnale,
l’automne et son brame,
quai des brumes.
Le rêve quémande sous l’hiver.
La vie réclame la brame,
mes yeux s’embrument.
I miss you
berceau voyou,
coule la Brâme,
c’était hier.
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