La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Fagot.

 

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Mi-figue mi-raisin,

 

mi-raison mi-fugue,

 

n’avoir pour tout horizon

 

que l’ombre d’une chanson.

 

Le cœur en rémission,

 

jusqu’au jugement dernier

 

verser le denier de l’amour,

 

le souffle court pourtour,

 

la nuit s’étale dans ma main,

 

un refrain s’éteint. 

 

Au petit matin un quatrain,

 

ma plume sur un chemin,

 

à la croisé d’un jardin,

 

ma poésie,

 

love story,

 

je fugue.

 

Roses sonnez les matines !

 

Pleure un grenier

 

jusqu’à l’angélus,

 

mon encre petit bus.

 

Sur une page blanche

 

ma mémoire se  déhanche,

 

un vélin elle butine 

 

de ses lèvres insoumises,

 

palpitations sous chemise.

 

L’orage des quatre saisons,

 

le vol des hirondelles, 

 

l’aubade des jouvencelles,

 

éphémère ritournelle,

 

le printemps,

 

il y a longtemps.

 

Ne fut qu’un bref instant

 

un rayon de soleil,

 

là comme une nouvelle

 

s’abandonne seuil,

 

soliste étai,

 

solstice d’été. 

 

La ronde des larmes atonales

 

funambule d’une danse automnale,

 

l’automne et son brame,

 

quai des brumes.

 

Le rêve quémande sous l’hiver.

 

La vie réclame la brame,

 

mes yeux s’embrument.

 

I miss you

 

berceau voyou,

 

coule la Brâme,

 

c’était hier.

 

 

 

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04/07/2014
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