Fruit d'insolence, pomme des cieux.
L’aube est tombeau,
et Circée au pourpre
de tes lèvres fosse
s’agglutine comme un souffle chaud.
Au port de sa peau
flotte un cargo.
Ici-bas ses petits riens,
hissez haut marins !
Un matelot niais,
agnelet
sous l’algèbre de ses courbes,
paysage autiste.
Fourbe !
Nier la rose,
au gré du vent,
la yeuse coureuse
hymne dans le temps
et la croqueuse joueuse,
benêt,
viens voir si ta mie
est fleur éclose.
gelée royale étalée
sur son buste fleuri.
La vague rose les emporte,
l’eau bleue sans surface reflète les visages brisés,
les yeux amusés,
corps nus musent dans les chemins sinueux,
cornent les muses, expirent les chants des cieux.
Toute la nuit l’aube attendait la mort des vagues,
la douce agonie des sens en flamme,
cornemuses voguent
en ce matin lames.
Saints ! Lourdes, les corps pèlerins,
seins lourds et beaux reins,
purifier les tentations
en érotiques ablutions.
Odeurs de seins tétés
odes et heurs de sainteté
en arabesques bleutées,
voile bleu camoufle les baisers roses,
et des lèvres ecchymose
se font fleur bleue,
humectées chairs nues en osmose
henné de Savoie bleu
et robe moulante petit pois
libertine affamée, l'air bourgeois
prie nue tenant le cierge en bois,
de sa main toise,
octaves d’Ulysse.
Tournoyant dans la ronde turquoise,
douve,
se fondent dans le cosmos
deux âmes,
louves.
Coécrit avec AL
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