Glèbe sentimentale.
Une main glissant sur le bac à sable de mon enfance, l’autre fouissant dans ce sablon chaud une mèche de cheveux mais au loin la couleur des champs de blés s’éteint. S’assourdit le blond sur le layon des cheveux blancs comme un calque au crayon blanc. Ma main se refuse à écrire les plaies d’aubépine, les ronces blanches de ma genèse. Á brûle-pourpoint un souvenir pâle tourbillonne, corolle de mon âme en éclats de danse, rose pourpre étale ta beauté sur la lagune, là où la lune devient rousse, où mon cœur se fait jeune pousse.
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