La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Déshabille moi oh oui !

 

 

Migraine de nuit, celle qui accompagne l’ennui de minuit à l’infini et ma couche devient peureuse, sans abris. Mes rêves sont des sans domicile fixe, ils se logent à petits bruits au creux d’un bruissement de vie. Café noir pas de nuage, ni de lait ni d’envie, seulement quelques blondes, quelle saloperie mais c’est extra ! L’écriture me brûle les doigts et l’esprit … Saint Marie ne prie plus pour moi ! Tu me fais pitié à me courroucer ainsi !

 

Des heures de lutte construisent ma hutte.

Oh si bien tu me chahutes …

Toi ma vie sans toit comme une cabriole

tu me cambrioles !

D’un vol tu me culbutes !

Mon verbiage comme une babiole

me viole …

Mes vers sont l’innocent viol

d’un envol.

 



06/07/2012
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