Lave.
Cœur de poète, délits de dentelle, le temps m’enlace de son monologue, triste épopée. Quand mes mots s’accrochent aux nuages, fuyants libertins, on tourne les pages de mon livre à ma place … Ma conscience baillant au corneille, suis-je cocasse ou sans audace, ma plume fugace et loquace. Poulpe sans grâce d’âme, crachant son encre, sans pieuvre. Il me faudra bien jeter l’ancre sur un quelconque port … Rivage sans attache, je me prélasse dans mon pyjama d’enfance aux bretelles tenancières, mon cœur en bandoulière. Niais marguillier, ma verve bedeau, sacristain sous ma peau, en ma chair un seul hameau, la poésie, elle est ma source, ma montagne, mon vilain, mon scandale ! Éclisse où s’entrelacent les liens de mes nuits blanches, mon corsage défait, soufrière.
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