J’aurais tant voulu vous le dire …
Offrez-moi en encore … De ces matins câlins je ne veux plus être l’orpheline. Tout au fond de ma mémoire vous êtes ces gradins, vous mes rimes entremetteuses de mon jardin secret. Qu’à jamais ne s’étiole le rire de l’enfant, somnolente farandole là au chœur de mon enfance. Je porte à mon cou, croix d’argent, l’insolence de ma prose quand éreintée de mes vers elle flagelle le papier blanc. Et de ma plume, petite pépée piégée, mes paupières fredonnent le refrain de Morphée mais belle échappée des bras du couvre-feu, mes lèvres balbutient des couplets sous le souffle de l’ange. Que cette fleur flibustier de mes pages blanches fleurisse éternel jasmin sur le bord de mes chemins. Les roses blanches d'Athéna se sont fanées … Mes volutes de fumée en sont mes regrets. Sous mes années d’éclopée que de clopes sous le porche de mon cendrier, je suis enfin à quai, rêve éveillé, rondo au creux de mes poèmes.
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