L'effluve de la terre.
Prends là cette fleur en sa corolle luit mon cœur. Prends cette rose et mon cœur, en son cœur respire mon âme. Chaque pétale s’effeuille, chaque mot d’amour s’étiole en son pétiole. Chaque rosée de ses matins sont les perles de nacre de mes trésors de femme enfermés dans son pédoncule. Sa sève est force des nymphes où Aphrodite purge sa peine. Il y a chagrin d’amour et amour de chagrin, ton brin de chagrin qui devient petit coin d’amour sous une de ses feuilles à l’ombre de son feuillage. Tes larmes qui se font rivière d’or à la lisière de ses racines gonflant le torrent de ses veinures et le temps venu, fleuriront les bourgeons de ton cœur.
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