La gloire du pauvre …
Il est là assoiffé d’une autre couleur, rassasié de pourpre et de douleur, la gueule en sang, il croit encore à l’éternel, goinfre de toute odeur, d’une miette de pain, d’une quête vers l’irréel. Tous ces orduriers prédateurs lèchent son corps à demi moribond, cafards humains, maîtres du monde. Un chien en laisse de plus ou de moins qu’est ce que ça peut faire … Il y a bien assez de fourrières où crèvent cachés les indigents ! Un bout de trottoir, un lieu qu’on dit enfer ! Il brame à voix basse, solitaire animal, au milieu de matière fécale de ses frères cannibales. Son corps solitaire craquèle sous le camouflet du peuple de France … On les camoufle ces pauvres gens dans des caniveaux, ils sont tous égaux … Tandis que dans des caves à nigauds d’autres flattent leur ego ! Hissez haut votre drapeau ! Drapés d’un faux courage vous leurs semblez si beaux … Donnez aux êtres de la rue un morceau de votre soierie torche derrière, ils pourront enfin essuyer les larmes que vous leurs offrez de si bon cœur ! De leur verve poétique ils vous clameront des vers avant de rejoindre les vers de terre. Allez lever vos verres ! Vous qui êtes si bien sur terre !
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