La poupe.
L’océan s’en va sans moi. Vogue bateau blanc, roulis sans chaîne, je mendie ta proue, à genoux. Garde-fou notre premier rendez-vous dans la cale d’un trois-mâts, fantôme flou une bohème un cierge à la main. Un verre de vin, un quadrille, je tiens encore ta main … La grand'voile et Moscou, saphir perlent les vagues puis rivière endormie, je ne sens plus ton pouls, s’engouffre sous ta chemise le froid gonflant ta poitrine, ton cœur en joue. Mon dormeur de bal, le râle d’une valse bâillon sur mes yeux, une rose rouge et mes ballerines le pas à l’abandon.
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