Les quatre saisons.
Que m’apportent tes lèvres un souvenir lointain et la fièvre de demain, peut être … Mon cœur est une danse alors fais-le valser comme un ballet rose ! Et croire en l’espérance de nos mains qui se touchent, de nos doigts qui se frôlent … Á nos actes d’amour mon cœur est entrée libre. Sous l’ombre de nos vertiges je veux encore aimer, aimer notre solitude, entendre l’écho de nos rires sous nos draps interdits, de nos bras alourdis sentir la caresse de l’été qui s’enfuit … L’envolée d’un prénom sur une feuille d’automne, je veux gémir l’absence de ces chuchotements d’envie. Je veux cueillir la rose l’effeuiller jusqu’au dernier pétale, la butiner du nectar de la vie jusqu’à la mort du poète. Ma main encore tremblante de ces gestes d’amour j’écoute la musique de nos jeux interdits, la marelle de la vie sous nos pas démunis de ces mots qui tiennent chaud jusqu’aux barrières de l’infini. Je me moque du roux de l’automne, le soleil de nos étés dans mes cheveux abandonnés, la blondeur de mes mèches reflet du verbe aimer. Le chardonneret chante encore mes printemps sur la brindille de mon corps, cambrure d’un ciel bleu où mes courbes te donneront l’envie de l’assemblée de nos sens. La sagesse au fond d’un puits j’irai puiser comme une dernière révérence la dernière goutte de sève de cette fleur que l’on étiole du je t’aime, un peu, beaucoup aux larmes moribondes à l’orée de l’hiver.
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