A cappella.
Á travers vos yeux ma poésie se fait sève, un petit mouchoir pour éponger mes yeux.
Quelques rimes papier buvard pour en faire de la dentelle comme un vol d’hirondelles froissé. Mon plus beau poème ce sont vos lèvres qui murmurent mes vers. Je voudrais que reste éternel le ballet de la page blanche, qu’elle danse à en sublimer les cieux, ritournelle de jupons de déesse.
Les rimes sont une bouche qui font parler un cœur muet.
Á l’embouchure de tes lèvres je déposerai l’ambre du premier baiser. J’effleurerai de ma bouche ta solitude. Un petit morceau de cœur veille au creux de ton âme entrebâillée, corolle à demi ouverte. Mais tout au fond de ton cœur un drapeau blanc se dresse, l’âme esseulée, harcelée d’un hoquet du cœur, écho au lointain comme un mirage apprivoisé mais qui te blesse et suinte plaie doucereuse.
Á petits bruits l’envie guérit l’ennui, hisse la tendresse et l’amour, fanion, l’alléluia d’un cœur, aurore boréale d’un regard où s’estompent les cumulus inapprivoisés, c’est comme une écharpe bien chaude qui envelopperait ton cou faisant fi des courants d’air. N’aie que pour tout bagage de vie la poésie, elle pansera tes plaies tout au long de son voyage comme une rivière d’étoiles parsemant le cœur d’un ange.
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