Lettre à Élise ...
Et le temps quatre lettres en rappel, h, i, e, r, et novembre resquilleur glaneur et les jours livreurs incertains de fleurs. Tu restes cette tendre aquarelle où ton cœur a dessiné quelques battements, l’ivresse d’un pastel. La lettre à Élise, tout s’en va et tout revient … Requiem infidèle, sur tes lèvres le dernier solfège. S’évaporent en fièvre tes larmes trémières fuyantes sur tes joues. Le primaire inaccessible saison originelle, ne reste sur ta peau qu’une ébauche printanière où tes prunelles feuilles mortes détiennent l’embrun des lignes de ta main. Je me faisais bourgeon claironnant le printemps quand dans ta couche je naquis. Ce goût de miel d’un lange déposé, insouciante permission d’un nectar de rosée délecté. J’ai tant aimé la broderie du lait de tes seins, nacre de mon destin. J’ai composté jusqu’au dernier train ce billet de vie. Me semble si loin ce berceau vaurien, dentelle de bohème, chevalet …
Lettre à ma mère.
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