La tendresse des sentiments.
Et grince sur le bruit du temps
un refrain d’antan…
Autant de larmes emporte l’autan !
Au gré du vent chante le visage pâle d’une enfant.
De corolles en feuilles mortes se ramassent à la pelle mes larmoiements.
L’appel d’un requiem gémit tendrement.
Une éternelle redite, la chanson de deux amants où s’oublient des baisers larmoyants.
Sol pleureur où le saule pleureur de nos émois mourants, bourgeonne impunément.
L’arme fatale du fil à linges où sèche le porte-jarretelles de mes bas mités.
Et s’écrit la transhumance du haut vers le bas de nos ébats apeurés.
Et s’écoulent sur mes cheveux les gouttes d’eau des années.
Et éclosent sur mes tempes grisonnantes des reflets perpétués.
Et se meurent sur mes blanches racines des printemps escortés.
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