L’empreinte des sens …
Trépasse l’oubli, la vierge Marie en crucifix, les marquis entament sans faire de bruit, leur plaidoirie d’abandon, de cris en sursis. Leur couche d’humble poète baigne une muse nue dans des draps de soie et d’éclats. Petit paradis où s’insultent caresses et dames de nuit, une petite poupée de satin sur l’oreiller, des rêves gris sur le traversin. Torturé de soupirs, un petit ange s’oublie … Des mains au mille désirs s’agitent et chatouillent une peau tendre clairsemée de clair de lune. Leurs doigts deviennent goujats, la désinvolture de la fièvre d’amour. Un pianiste sur des touches noctambules, audacieux troubadour jongle avec des notes, paisible paso-doble, le requiem des sens, s’entortillent petits seins noyés et reins étouffés dans l’absinthe éternelle. Saoules et rêveuses des courbes se fondent sur leur chaire novice qu’apprivoise un corps sonneur. Et sur le morse de ses lèvres il déploie ses ailes.
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