L’encre enchantée.
Brame la poétesse du fond de son âme, aiguise sa plume, languissante et joueuse, parfois souffreteuse, ses larmes comme une traînée de vie, sentier battu d’un baladin de tous les âges. Ses rimes, senteur de fruits sauvages, à n’en plus vouloir mourir, s’étalent sur un parchemin, par chemin de croix ou de tendresse, riment sans cesse les petits cailloux écorchant ses genoux et s’endorment mordorés sur sa plage esseulée des souvenirs étranglés. Peut-on encore croire à la légende oubliée des vers ensorcelés d’un princier baiser d’un mendiant d’été. Toi ma verve océane, mon fusain aux mille espoirs où je puisse mes mots bleus, le jus de ma petite vie, comment pourrais-je oublier de revisser le bouchon de mon encrier et te laisser dessécher.
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