L’âme en sous bois …
Petit oiseau aux yeux de marin chagrin, je suis, débroussaillant les friches d’une vie, du haut de ma brindille, je dessine sans bruit le pastel de l’automne, fiancé aigris, filant la laine sous l’auvent du temps … Je savoure le printemps défait, les larmes hivernales me bercent et les étés meurtris se déshabillent quittant leur aube blanche. La balade des souvenirs, du soleil et de la pluie, le cœur petit-gris, le ciel grisé, mon âme égrise un léger soupir, sourire au fin fond de mes lèvres. Je suis éprise du balancier des douces brises de l’enfance, le cœur en sous-bois, châle de l’âme.
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