L’arbrisseau.
D’un accord miséreux la pluie guinche un peu, me reste dans les cheveux la gaieté d’une brise printanière. Jouvencelle guettée louve brune dans sa tanière la vie m’entraîne à pas chassé, à pas volés ritournelle de la veuve joyeuse. J’ai mendié en ta bouche un opéra muet … Hospice de tes lèvres mes baisers en babouche. Hier pucelle, aujourd’hui nos jeux interdits esquisse d’une lavandière, blanchir la misère de nos draps assoupis. La lèpre d’un lange septembre et ses courbatures automnales aux pas voyeurs de nos caresses, lange-moi mon ange des premiers pas de danse de nos dernières larmes.
Dédié à la vie le gris-bleu de mes yeux,
la prunelle enjôleuse de ces instants joueurs,
sans adieu, ni de dieu,
l'esclandre d'un temps baroudeur.
Rachel Désir
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