Le mât blanc.
La mère dit à l’enfant :
-« Je te donnerai tout ce que je peux te donner, le sourire de mes lèvres, strapontin la mélopée du temps, rêve posé sur tes paupières la beauté du soleil, œuvre inachevée. Et sans grande fortune je t’offrirai un miroir de lune. Dans un cocon de lumière, mes semelles somnolence de jours, et si tu me tiens bien la main refleurira un chemin mais le pas me presse, ma vie sentinelle, les automnes me semblent paresse. Filament de l’éther, mes yeux quémandent la caresse de ma main dans tes cheveux. Le bleu de l’océan baigne ton souffle et ses vagues sont mes orphelines portant la besace de mes larmes. »
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