Le théâtre d’un visage.
Sa bouche pulpeuse, lave vermeille, compte les unités de la vie. L’âme mutante, butineuse, une tache, mouche silencieuse, dentelle sur sa joue, elle détient le regard secret de cet orgueil aux yeux crépusculaires qui déshabillent les cœurs à la tombée de la nuit où le loup de l’aurore se dépose aumône de rosée au potron-minet. Une rose pour toute aventure, ses pétales immatures s’interposent désinvolture de fleur éclose et s’étiolent ses épaules. Sa chevelure blondeur diurne où les dieux de l’olympe se meurent connivences de dunes noctambules. Dans son corsage, entre ses seins défilent les péniches de l’incertain, le défilé du roi Neptune défiant sirènes et lune. J’ose imaginer ses jupons fraîcheur d’écluse où les marins d’eau douce cherchent le salin des caresses du matin.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 24 autres membres