Les oies sauvages …
Fragile comme la rosée du matin, passe la vie. Oui j’ai vu passé les oies sauvages … La vie et son cœur de bohème, mitaine, le temps et son badinage, rivage. Quartier Latin, musique au poing, un petit bout de trottoir, chant italien, tout me revient, guet-apens … Une valse blanche, un rêve étrange, voyage bleu le bord de tes yeux, tes mains, bohème, ailes d’hirondelle. Des paysages, montent les cieux, rêvent le gueux et l’enfance. Fragile le premier baiser note en silence la redevance du verbe aimer. Rien qu’une main, la rive du grand jardin, le bruit de nos reins, châtiment d’un demain, tout me revient … La sentinelle, un petit bout de trottoir, les oies sauvages, passe la vie rosée des matins … Quartier italien, un chant latin, la musique trottoir au poing, paysage des mains, rivage sans bleu, les cernes de tes yeux notent, guet-apens, voyage un rêve … Reviennent les oies sauvages ailes d’hirondelle, la valse d’une bohème, mitaines aux mains, le grand jardin et ses badinages. Tout m’échappe, le premier baiser, la redevance d’aimer, le gueux et l’enfance, le bruit de nos reins, un jupon blanc, le temps et ses mitaines, le badinage d’un cœur de bohème, fragile vol des oies sauvages.
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