Á mon amie la rose.
La ballerine aux chaussons roses
s’est égarée dans le parfum de la rose.
Le temps n’effeuille pas la rose,
seuls les yeux la voient se faner.
Tant que le cœur y est
magicien d’Oze,
le temps qui s’écoule n’a guère d’importance.
Les poumons emplis de larmes d’abondance,
les pleurs sont le guet
d’un cœur fatigué.
Fatiguée,
lasse,
mais là,
un cœur de grande importance,
la ballerine ose encore faire valser le rose.
La fatigue l’enlace,
et le cœur las
ose encore
flâner,
valseur,
goûter à la fraîcheur de la rose,
ses mots pour ses maux,
ses maux dans ses mots.
Et là tout y est,
la ballerine aux chaussons roses,
le temps de la rose,
le temps garde toujours le parfum de la rose
si le cœur sait embaumer la rose.
Et là la sagesse du cœur
emperlé de rosée, le parfum de la rose,
souffle éternel dans nos poumons, la fraîcheur d’une rose.
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