Une écluse et un quai …
Tes cheveux longs caressent l’oreiller c’est le jour qui s’oublie, le blond du soleil qui s’endort. Mais ta bouche, luciole, implore encore l’effluve de l’aurore … Par un matin d’octobre, le rossignol mendiant a chanté si fort … Damné ses ailes pour un adieu à ton corps. Petite femme au cœur de cendres, l’amour et le diable au corps ont figé ton histoire. Graduer le temps de chemise en drap, d’échelon en harpon, un craquement de hanche, un déchirement de jupon, des soupirs en alternance et s’envole la dernière vague, fièvre fugueuse, salin de peau … Quelques miettes de regard, chiffonnade de larmes, lame de fond, l’a cappella du grand bleu au fond de tes yeux. Surnage dans ta mémoire le naufrage d’un marin, myriade d’étoiles marines, un goéland feu follet d’un phare couvent de tes paupières s'ébruite en battements de cils.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 27 autres membres