Les réveillés …
Un café grecque, une balade à l’italienne, ritournelle d’une petite fièvre, un café grec, un dernier verre mélancolie sur les lèvres, un entre-deux sur le rebord d’une lèvre la vie frêle bohème, une bataille sur nos lèvres. S'en aller sans bagage sur des chemins sans âge ... S'en aller la mémoire galopante, un cœur sans mot au fond des yeux, le caprice des dieux calotte, une larme sans hameau. Á touche-touche de nos mains deux bohémiens, les réveiller d’un mien, d’un tien. Cliché. Avec le temps tout fout le camp … Notre rêve blanc, redonne-moi tes bras et nos draps blancs. Du bout des doigts un archet et quatre boules de cuir, plagier une robe blanche … Et mon pull bleu marine, accrochés à sa digue mon cœur pâle et l’artiste de cette larme blanche, cette larme blanche artiste de mon cœur pâle. Nostalgique randonnée, cartable d’écolier volé, l’encre jetée sur le môle, un pupitre abandonné à la chandelle d’un temps plié, drapé d’une nuit où s’étreignent sans bruit les restes de nos pas. Et broute le temps l’alpage d’une romance, le cœur en déficience, carence des financiers du temps qui passe. Prête-moi un bout de vie pour rallonger le cri de nos nuits blanches.
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