Les vieux amants.
Je veux lui faire l’amour au gré du vent. Lui mordiller le l’aube de l’oreille. Embraser ma bouche du pourpre de ses lèvres. Mordre la poussière ou bien ses draps, ou est la différence … Je voudrais pénétrer son cœur d’ébène, le reconstruire dans mes rêves … Dans le jardin d Éden lui compter fleurette. Là où le verbe fugueur devient les quatre saisons. J’inventerais pour lui des mots de papier, je deviendrai poème de chiffon pour essuyer son front. D’un geste de déraison il me caresserait peut être d’une lointaine passion. Mes doigts tremblent sur le clavier de mon corps, je recherche les gouttes fugueuses de notre sueur d’été.
Retour aux articles de la catégorie Bourgeon de vie. -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 36 autres membres