Lili la vie.
Le temps dépose un petit drap fin sur ses os chétifs. La fille aux cheveux gris et son grain de folie, Marie fleur vierge en la vie. Il est des liens plus forts que les gènes, ses menottes au chanvre doux de l’au-delà. Elle voyage au fond de sa valise en carton avec ses rêves de papier mâché ... Et n'est qu’une cigale de l’éternité d’un fusain. La Gauloise journalière au bord des lèvres, manivelle sa bohème à l’ancienne. Clef de sol, des caresses tièdes dans le dos, filigrane de fête de toutes ses aurores. Son âme vit au jour le jour au pouls d’une mélodie joaillière de ses jours. Sa prunelle vagabonde sculpte ivresse d’aquarelle une porte et son ghetto. Les eaux éphémères de ses larmes parlantes sont un ruisselet où paisse l’agnelle d’un berceau. Le cœur est une jouvencelle, ballerine de vie et si en son ballet quelques instants pluvieux immigrants se nichent chorégraphes ils ne sont que besace d’infortune sans grâce.
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