L’insouciance automnale.
Une grappe de vie de ses doigts effleurée, qu’un instant lui murmure la saison de ce fruit. La quintessence de la vigne avoir pour toute envie l’incandescence d’un carmin. L’indolence de l’automne, l’indigence des feuilles mortes louvoyées d’une brise. Une lichette de vin sur le bord de ses lèvres, qu’un sarment ravive les lignes de sa main. Quelques guenilles bohémiennes, entends-tu septembre amasser à l’ancienne le pourpre des ceps … Une glaneuse de blé dans ce champ, oubliée, le chant du vigneron, une brûlure indienne sur sa peau ensoleillée, sous ses pas apeurés s’élève noble le cèpe. Un grincement de volets, le satin du bolet de son brun enrobe l’été.
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