Ma crise de puberté.
Capiton de soi de ma mémoire, quelques cadavres en promenade, un lac sans berge gamberge dans ma tête et trottine ma conscience, le châle de ma verve endormi sur mes épaules. Je n’ai pour toute convenance que des fantômes rois de l’espace … Et mes sanglots s’espacent, mes chagrins se prélassent, rôdeurs anxieux. L’angoisse et mes mémoires s‘entrelacent, mes vers s’agenouillent au creux de leur intimité, jeunes sculpteurs de la gargouille de mon âme en gésaire, requête sans quête et sans conquête de mon monde englouti.
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