Magma à l'orientale …
N’osait qu’un cercueil entrebaîllé leurs tendre ses poignets et les remblais tremblaient … La chamaille du temps, les saisons gosses des rues puis la grande vague sous l’aile de l’albatros et le firmament. Chasser le renard au printemps, fouine d’un levant. Chandail file au vent, la bergère d’une estive filait la laine aux grands pleurs d’un soleil. Un fuseau de Marianne … Marionnette de larmes, au grand bleu de drame, au blanc drapé d’une squame, au cruor incarnat d’un halal.
Mais ne blâme pas ton frère d’avoir pour toute croyance, l’incroyance à la vie, fugitive enfance sous un drapeau fortuit. Ici ou ailleurs naît parfois une fleur au bout d’un fusil, la cueillette d’un arc-en-ciel d’une main au fin fond des ténèbres.
J’ai été Paris et Charlie … Aujourd’hui je suis Bruxelles et peut-être demain une garrigue à Marseille. Mais si on chantait la Marseillaise, God save the Queen ou tout autre hymne à l’amour en une assemblée de cœurs de plaies ou de paix, tous assemblés blets ou chant de blé, l’humanité ne serait-elle pas meilleure ? Ah ! Si l’abbé Pierre nous voyait … Mais tout le monde n’est pas beau et tout monde n’est pas gentil, la terre à chaux de larmes. Et qu’importent les armoiries, un drapeau peut être emblème de guérilla ou bien l’effigie d’un hameau. Tous ces gens flirtant musette tranquille et qui ont dans le cœur une bombe à retardement. Ne juge pas autrui dans l’accalmie d’un désert.
Et parce que nous le valons bien ! Un petit kir à trois balles
et vive l’agneau pascal !
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