La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Main de papier.

 

 

 

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Tu es mon grand mât où les flibustiers de mon cœur hissent bien haut leur drapeau blanc. Où les marins d’eau douce sur les flancs de la mer, paquetage sur le dos, font de mes yeux la  gran'voile. Tu es cette mousson d’été humectant la rose, tu es cette mousson d’hiver asséchant l ‘eau salée sous les combles de mon quai, pelleté de sable chaud. Je t’aime, ensanglantée, un sanglot de fantasme, un semblant d’ego comme un apprêt de visage … Je t’aime ma vulnérabilité quand de ta première tétée mes rêves se font bleuets, quand mes vers s’égosillent brindille d’un champ de prose. Je t’aime quand mes rimes se font pourpre sur la rosée de ta bouche. Je t’aime sabre de dunes comme les marais salant rejettent leur écume. Je t’aime hypnose d’une lettre où s’agenouille le mercure de mes lettres où s’apitoie la lèpre de mes mots. Je t’aime quand en ton chœur se meurt l’incivisme de mon âme. Je t’aime nombril de fleur de lotus. Je t’aime lamantin de mes fonds noctambules. Je t’aime quand tu transperces à l’arme blanche mon lange, larmes d’ange, fusain de page blanche. Je t’aime ma poésie.

 

 

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20/04/2014
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